La Priapée des écrevisses

Christian Siméon

sans entracte

Résumé

D'après l’histoire de Marguerite Steinheil dite la Pompadour de la Troisième République

Dans sa cuisine, Marguerite Steinheil s’exerce à son occupation favorite, la conception d’un plat sophistiqué “Les écrevisses à la Présidente”. Toujours plus raffiné, toujours plus succulent, celui-ci maintient son entraînement à l’art de se remémorer dans la métaphore, tous ces moments délicieux où la vie de ses intimes fut à portée de perversité ! Que ce soit le président Félix Faure mort dans ses bras au cours d’une rencontre galante à l’Élysée en 1899, que ce soit son propre mari et sa mère étrangement assassinés en 1908 alors qu’elle était retrouvée elle- même ligotée et bâillonnée par son valet de chambre...
Marguerite Steinheil fut surnommée “La Sarah Bernhardt des Assises”, tellement sa fascination fut grande sur le jury et les magistrats qui l’acquittèrent en 1909 dans des applaudissements frénétiques. Elle partit finalement pour l’Angleterre, où elle finit sa vie, en 1954, richissime et respectable. Sans que jamais le mystère du double crime ne soit élucidé. Il l’est ici, en toute imagination, bien sûr....

Distribution

Mise en scène : Vincent Messager

Avec Andréa Ferréol, Pauline Phelix, Vincent Messager ou Erwin Zirmi

Technique :
Costumes : Olivier Pétigny
Parure : Philippe Ferrandis
Création Lumières : Thierry Ravillard
Chorégraphies : Mado Cervellon
Arrangements musicaux : Cécile Goubert
Direction musicale : Morgane Touzalin-Macabiau
Décor : Les Ateliers LET

Production :
Les Enfants Terribles

Théâtre

Vidéo